ETAPLES A TRAVERS LES LIVRES « Un palais dans les dunes » Annie Degroote

« Un palais dans les dunes » Annie Degroote
Sur la Côte d’Opale, durant les Années folles, une modeste fille de pêcheurs est prête à tout pour changer de condition. C’est au Royal Picardy, considéré comme le plus bel hôtel du monde, au Touquet-Paris-Plage, que son destin va basculer…
La jeune Laurette vit au port d’Etaples, où ses parents sont simples pêcheurs. A quinze ans, affublée d’un physique ingrat, elle est bien décidée à changer le cours de son existence et à côtoyer le beau monde. Non loin, la superbe station duTouquet, en pleine extension, attire le gotha mondial: souverains britanniques, maharadjahs et vedettes de l’époque.
Grâce à une rencontre providentielle, Laurette entre comme femme de chambre au prestigieux Royal Picardy… Son rêve impossible est-il enfin à portée de main?
Deux Nord s’entrecroisent ici: l’un, tranquille et travailleur, au cœur d’un port de pêche; l’autre, théâtre splendide des plaisirs futiles. A chaque page de ce superbe roman vibre l’attachement profond d’Annie Degroote pour cette terre de caractère.
Annie Degroote est la fille de Georges Degroote, personnalité Hazebrouckoise, et de Jacqueline Degroote. Elle étudie au lycée des Flandres à Hazebrouck puis à l’université de Lille et au conservatoire d’art dramatique de Lille. Elle part à Paris en 1971 pour être comédienne et suit les formations de Perimony et de Sarah Sanders.
Après avoir interprété les grands classiques et participé à diverses créations, elle écrit une dizaine de spectacles pour la jeunesse. En tant que comédienne, elle a tourné pour le cinéma et la télévision.
En 1994 elle publie son premier roman, La Kermesse du diable aux Presses de la Cité et commence une carrière d’écrivain. Annie Degroote vit à Paris mais revient fréquemment dans sa région natale.
Dans ses romans se conjuguent ses thèmes de prédilection : quêtes d’identité, tolérance, exils, rencontres. À ses héros fictifs, se mêlent parfois des personnages historiques dans des décors rigoureusement plantés et les « coups de théâtre » ne manquent pas.